Vous avez probablement entendu dire que le thon est riche en protéines, en acides gras oméga-3 et en autres nutriments bénéfiques. Il n'est donc pas étonnant qu'il figure sur la liste des « aliments sains » recommandés par de nombreux nutritionnistes, entraîneurs sportifs et même certains médecins. Il occupe pratiquement une place de choix dans les rayons des supermarchés, car il est extrêmement pratique, durable et polyvalent : des salades aux sandwichs en passant par les pâtes. Mais comme toute bonne histoire, celle-ci a un côté moins connu.
Bien que le thon en conserve soit considéré comme un choix sain, toutes les conserves ne sont pas aussi inoffensives. Même les « aliments sains » peuvent cacher des pièges, surtout si l'on ne lit pas attentivement ce que l'on consomme réellement. Un facteur clé souvent négligé : méthode de conservationSi le thon dans son jus est généralement un choix sûr, le thon à l'huile, notamment à l'huile de tournesol, peut rapidement passer du statut d'allié cardiovasculaire à celui d'ennemi. C'est particulièrement important pour les personnes déjà hypercholestérolémiques.
Que contient réellement le thon en conserve – et pourquoi est-il important de choisir celui que vous choisissez ?
Le thon est une excellente source en termes de composition protéines de haute qualité 100 grammes de thon dans son jus contiennent environ 25 grammes de protéines, ce qui est largement suffisant pour un seul repas. Il est également modéré en énergie : la même quantité ne contient qu'environ 100 calories, ce qui en fait un aliment idéal pour ceux qui souhaitent perdre du poids ou maintenir une composition corporelle saine. Cependant, son bilan nutritionnel change radicalement lorsque le thon passe de l'eau à l'huile.
Thon en conserve huile de tournesol, contient beaucoup plus de graisses, notamment celles qui augmentent le taux de cholestérol LDL – le « mauvais » cholestérol. L'huile de tournesol est d'origine végétale, mais elle contient des quantités importantes d'acides gras oméga-6, dont l'excès peut être pro-inflammatoire et affecter négativement le profil lipidique. Bien que l'huile puisse être vidangée, une grande quantité de graisses reste dans le poisson lui-même – et ce sont précisément ces calories cachées qui se glissent dans notre alimentation sous couvert de « choix sain ».
Par conséquent, les experts recommandent aux personnes atteintes de dyslipidémie, hypertension artérielle ou maladie cardiovasculaire décider pour thon dans son jus ou en saumureCe type de thon ne contient ni matières grasses ajoutées, ni conservateurs, ni autres additifs susceptibles d'alourdir la charge corporelle. Si vous consommez du thon à l'huile, il est préférable de l'utiliser. huile d'olive, qui a un effet positif sur la santé cardiovasculaire en raison de sa teneur en acides gras mono-insaturés - mais la modération est également importante ici.
Pas seulement des protéines : le thon comme source de micronutriments
Le thon en conserve de haute qualité contient de nombreux microéléments importants. Il est riche en iode, qui est essentiel au bon fonctionnement de la thyroïde et au métabolisme, et avec potassium, qui régule la tension artérielle et soutient la fonction musculaire. Il contient également phosphore, important pour la santé des os et des dents, et fer, qui participe à la formation des globules rouges et prévient la fatigue. De plus, le thon contient vitamines du complexe B, comme la B3 (niacine), la B6 et la B12, qui sont essentielles au fonctionnement normal du système nerveux et à la conversion énergétique.
Une autre caractéristique importante est la présence les acides gras omega-3 (EPA et DHA), qui ont des effets anti-inflammatoires, protègent le cœur, stimulent les fonctions cognitives et ont un effet positif sur l'humeur. Ironiquement, un mauvais choix d'huile peut occulter ces excellents effets. Il ne suffit donc pas que le thon contienne de bonnes graisses ; il est également important de ne pas y ajouter de mauvaises graisses.
Combien de fois par semaine est-ce sans danger ?
Les nutritionnistes recommandent unanimement qu’un adulte en bonne santé peut consommer du thon en conserve en toute sécurité. trois à quatre fois par semaineIl convient toutefois de noter une mise en garde importante : les thons de grande taille peuvent contenir des traces de mercure. Il est donc conseillé aux femmes enceintes, aux mères allaitantes et aux jeunes enfants d'en limiter la consommation. Dans la mesure du possible, privilégiez les thons suivants : avec une teneur en métaux lourds plus faible (comme le listao ou le thon jaune) et vérifiez certificats de pêche durable.
Même un « sandwich sain » peut être un piège diététique
Une salade ou un sandwich au thon rapide semble souvent être un déjeuner sain, mais y ajouter de la mayonnaise, des vinaigrettes sucrées ou du pain blanc peut transformer le repas en une véritable bombe calorique. Accompagner le thon de pain complet, de légumes frais et de quelques gouttes de jus de citron ou d'huile d'olive rendra votre repas équilibré, nutritif et doux pour votre corps et votre balance.
Conclusion : Le thon doit rester, mais l’étiquette doit être votre première préoccupation
Le thon en conserve, lorsqu'il est bien choisi, est l'une des sources de protéines les plus nutritives et pratiques à intégrer à un mode de vie moderne. Cependant, choisir du thon à l'huile de tournesol peut avoir un impact négatif sur votre santé, surtout si vous souffrez d'hypercholestérolémie ou d'autres problèmes cardiovasculaires. L'essentiel réside dans les détails : les petits caractères sur la boîte.
La prochaine fois que vous mangerez du thon en boîte, votre première pensée ne devrait pas être : « Que cuisiner ? », mais : « Que dit l'étiquette ? » Car parfois, quelques gouttes d'huile inadaptée suffisent à faire la différence entre un déjeuner sain et une erreur nutritionnelle.