Depuis trente ans, le photographe new-yorkais Mark Weber est à la recherche de photographies à la frontière ténue entre photographie de rue et voyeurisme.
Il y a plus de trente ans, alors qu'il était chauffeur de taxi, il a commencé à courir après des instants et à les arrêter à temps. Il a commencé à photographier la vie urbaine en 1978 et depuis lors, la vie citadine New York fasciné encore et encore. Dans ses photographies en noir et blanc, il présente à la fois le côté sombre de la ville, comme la violence dans les rues et les sans-abri, mais aussi des moments tendres, comme les baisers volés dans les rues de New York et les promenades ensemble dans Central Park.
Le photographe dit que son travail est inspiré par des questions sur qui sont ces personnes, ce qu'elles font et pourquoi. Ce n'est qu'avec le « bon côté de la ville », avec des photographies de couples amoureux, qu'il ne remet pas cela en question, mais essaie seulement de capturer la romance et le bonheur. "Avec les gens heureux, je ne me soucie pas de savoir pourquoi ils sont heureux" dit Weber. Il a rassemblé ses photographies dans plusieurs livres dont le dernier porte le titre Prisonnier urbain (en traduction : Urban Prisoner) Depuis trente ans, Mark Weber marche sur une ligne fine – ce que certains appellent de l'art, tandis que d'autres le qualifient de pur voyeurisme. Quel côté voyez-vous sur ses photos ?
