Interview : la star du festival Luciano en première au Kurzschluss

Une particularité de votre musique est le signe latin, que nous adorons dans vos sets. D'où vient-il?
Le Chili est mon deuxième pays. Très tôt, j'ai réalisé que la musique devenait une partie de plus en plus importante de mon mode de vie, de mon expression et de mon interaction avec les gens. Je n'ai pas résisté à ça. Contraire. J'essaie toujours de réinterpréter l'irremplaçable rythme latin, de le suivre et de l'offrir à mes auditeurs sous une forme toujours nouvelle.

Peux-tu nous dire le secret de ton processus créatif ?
J'écoute beaucoup de musique acoustique, du jazz, de la musique latine et j'essaie toujours de traduire le feeling des rythmes latins en musique électronique. C'est parfois difficile car la musique électronique a plus de règles et de légalités. En comparaison, la musique latine est beaucoup plus fluide, souvent plus sensuelle. Dans ma musique, j'essaie d'exprimer mes émotions, mes intuitions et de partager mes sentiments avec les fans et les amateurs de musique électronique.

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Faire de la musique est souvent très intime et personnellement confessionnel. As-tu un studio de musique préféré, trouves-tu l'inspiration sur la route, dans les festivals ?
Nous créons de la musique tous les jours. Même inconsciemment. Le processus de création ne doit pas se limiter à un seul lieu, lieu ou même période. Créer est le plus souvent le chemin que j'aime emprunter à chaque fois.

Quel est votre message pour les étudiants du kurzschluss ?
L'agent m'a confié que Kurzschluss est une expérience extraordinaire. Je prépare un set de trois heures pour la visite, avec lequel nous allons décoller et profiter des merveilleux rythmes de la musique électronique. Rendez-vous au Kurzschluss (rires).